Université de Montréal - Campus de l'UdeM à Laval
Angkor : l’empire au destin tragique
Le mardi 7 mars avec Mark Bradley
Entre le IXe et le XIVe siècle, l’empire khmer domine la majeure partie de l’Asie du Sud-Est. Son influence s’étend de la Birmanie au Vietnam d’aujourd’hui en passant par le Cambodge, la Thaïlande et le Laos. Chaque souverain, qu’il soit hindou ou bouddhiste, fait ériger des trésors architecturaux. Au XIIe siècle, Angkor, sa capitale, compte près d’un million d’habitants.
Et puis, le destin d’Angkor bascule. Envahie, détruite et vidée de sa population, la ville s’éteint. Ne sont longtemps restées que des ruines progressivement recouvertes par une végétation tropicale envahissante. « Redécouverte » sous le régime colonial, c’est à l’École française d’Extrême-Orient qu’Angkor doit sa conservation et sa restauration au XXe siècle. Inscrite en 1992 au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, Angkor reçoit de nos jours plus de deux millions de visiteurs par année.
Mark Bradley, Ph. D. (sciences des religions) est coordonnateur aux activités du CERIAS, le Centre d’études et de recherche sur l’Inde, l’Asie du Sud et sa diaspora. Spécialiste de l’Asie, il y a effectué une vingtaine de séjours au cours du dernier quart de siècle, principalement en Inde, au Sri Lanka, en Thaïlande et au Cambodge. Ses champs d’intérêt et d’expertise sont les traditions orientales, l’Inde du Sud, le Sri Lanka et la culture tamoule.